lundi 30 avril 2012

Refus complément AEEH : je suis en colère

Et ça recommence. Comme chaque année, j’ai envoyé notre dossier de renouvellement MDPH.

Cette année, on avait tout à renouveler :
Taux d’incapacité, allocation avec complément, carte d’invalidité, scolarité en milieu normal, AVS, la totale.
La situation actuelle est la suivante : 80 % d’invalidité avec mention tierce personne sur la carte, AEEH avec 3e complément, scolarité au collège à temps plein et 21 H d’accompagnement AVS.
Cest la même situation depuis des années : Valentin est né autiste, il a été diagnostiqué officiellement à l'âge de 3 ans et il sera autiste toute sa vie. Nous travaillons à l'aider à vivre avec son handicap mais il devra toute sa vie être aidé, suivi et bénéficier de sur mesure.

Je viens de recevoir un courrier de la MDPH disant que notre dossier de renouvellement a été enregistré le 2 avril et la MDPH nous propose le plan de compensation suivant :
Taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 % mais refus du complément d’AEEH.
Chaque année c’est la même chose, la MDPH nie mon rôle d’accompagnante de Valentin et refuse le complément. Chaque année je dois faire appel alors que la situation ne varie pas. Combien d’années encore ce cauchemar annuel va-t-il durer ?

Chaque année je dois rédiger des pages de courriers détaillés, joints au dossier pour expliquer, justifier. Chaque année la MDPH n’en tient pas compte. Chaque année je fais des courriers de procédures d’appel, je perds mon temps à me déplacer en commission pour expliquer, argumenter, répondre aux questions suspicieuses. C’est humiliant ! Cela débouche toujours sur des successions de procédures d’appels et donc des courriers, des déplacements… du temps perdu, des frais, du stress.
En 2009 je suis même allée jusqu’au niveau de la Cour Nationale d’Incapacité à Amiens, encore un dossier énorme à monter, je me suis déplacée une journée à Amiens devant la Cour pour me défendre. La Cour nous a donné raison en 2011 ! Entre parenthèse, les membres de la Cour Nationale ont été d’une grande humanité et fortement choqués de la façon dont les MDPH nous traite.
La CAF a dû verser tous les arriérés de compléments non versés pendant plusieurs années. Mais cela ne leur a pas suffit, ça recommence !
Comme si j’avais pris la décision d’abandonner mon emploi de cadre à temps pour un petit poste d’appoint en télétravail à temps partiel payé 4 fois moins et dont la retraite sera minable, par plaisir, fainéantise ou facilité !


Non ! En dehors des temps scolaires, Valentin a besoin de calme et de repos pour se ressourcer. Je ne peux pas le mettre dans un centre de loisirs les mercredi et pendant les vacances scolaires. Il doit se reposer à la maison. Pour cela j’ai deux solutions, soit je suis la personne qui reste à ses côtés à la maison, soit j’embauche une personne pour le faire , soit à la louche une dépense de plus de 12 000 euros par an, sans aucune assurance de trouver une personne qui accepte un temps de travail aussi décousu et qu’elle comprenne le fonctionnement de Valentin. Et avec 12 000 euros de dépense par an, ça fait du 1000 euros par mois, donc on dépasse le complément 4e catégorie, puisqu’il est attribué quand les dépenses sont d'au moins 653 euros par mois ….


Je précise par ailleurs que pendant ces temps, sa petite sœur de 4 ans, ne reste pas à la maison mais va au centre de loisirs. Je me consacre entièrement à Valentin.


Si la MDPH préfère dépenser plus, que je reprenne un emploi à temps plein et me payer toutes les dépenses dues à l'embauche d'une tierce personne qui restera avec Valentin quand il n'est pas au collège et que je suis au travail, la note va être salée !


Je suis en colère !


samedi 28 avril 2012

3e peine consécutive aux États-Unis pour masquer les effets néfastes du Risperdal.

Troisième peine consécutive aux États-Unis pour avoir masqué les effets néfastes du Risperdal.

La compagnie pharmaceutique Janssen a été condamné par un tribunal de l'Arkansas à payer une amende de 1.200 millions de dollars pour avoir caché et minimisé les risques de l'utilisation de Risperdal ( rispéridone ) : risque d'accident vasculaire cérébral et de décès chez les patients atteints de démence de la vieillesse, l'apparition de crises convulsives, gain de poids significatif ou de l'apparition du diabète, entre autres effets secondaire.

Le médicament est utilisé dans le traitement de la schizophrénie, l'autisme et la démence chez les patients d'Alzheimer.

Johnson & Johnson avait précédemment été condamné par un tribunal en Caroline du Sud à payer 327 millions de dollars pour les mêmes circonstances et en Janvier de cette année a atteint un accord pour verser une indemnité de 158 millions de dollars au Texas en échange de plaider coupable.

Le mois prochain verra un processus similaire pour la peine existante en Pennsylvanie, bien que la société a ouvert onze autres processus dans onze Etats différents pour des problèmes similaires.

Les ventes de ce médicament s'élevait à 4.500 millions de dollars en 2007, et de la perte du brevet est tombé à 3.400 millions en 2008 et 527 millions en 2010. Ce n'est pas une baisse générale des ventes du produit générique, mais le produit sous la marque de Johnson & Johnson.

Les spécialistes ont dit de nombreuses choses pendant un certain temps sur l'utilisation des antipsychotiques de deuxième génération. Dans le cas où les risques l'emportent sur les avantages il faut peser très sérieusement la faisabilité d'un médicament. De même, les lobbyistes travaillent à interdire l'administration de ces médicaments chez les enfants, compte tenu de leur nombre élevé d'effets secondaires et dangereux pour la santé. Il faut savoir quels sont leurs effets à long terme sur l'administration de ces médicaments au enfants.

La famille de médicaments antipsychotiques de 1ère et 2e génération ont connu une augmentation spectaculaire des ventes au cours de la dernière décennie, et en particulier chez les enfants. De l'avis de certains experts en autisme consultés par le Journal l'utilisation des antipsychotiques chez les enfants atteints du TDAH (cas confirmé ou non) ou des cas de troubles du spectre autistique (confirmés ou non) apporte une prise de risque inutile pour la santé des enfants. "

Voir l'article : http://autismodiario.org/2012/04/15/tercera-sentencia-condenatoria-consecutiva-en-los-ee-uu-por-ocultar-los-efectos-adversos-del-risperdal/

mardi 24 avril 2012

Comment nous avons découvert l'autisme de notre fils

Mon témoignage sur le web du cercle psy
C'est quand notre fils avait entre deux et 3 ans que nous avons commencé à trouver que son comportement était étrange. Entre la naissance et l'âge de deux ans, tout semblait normal. Un bébé souriant, calme, très calme. Mais cela ne nous semblait pas bizarre. Il est vrai qu'il avait un comportement très « pèpère ».
En revoyant les films que nous avons tourné de lui avant l'âge de deux ans, nous réalisons maintenant qu'il ne suivait pas du regard les personnes autour de lui et jouait peu. Sur le moment nous n'avions pas réalisé celà. Dans les grandes lignes il semblait se développer normalement : tenue assis, marcher, manger, tout cela se faisait au bon âge. Il allait à la crèche et voyait un pédiatre et tout le monde nous disait que tout allait bien.

Mais à l'âge de deux ans tout a commencé à se dégrader. Il a commencé à avoir de gros problèmes de sommeil, à ne pas vouloir s'endormir et à se réveiller la nuit et le jour il manifestait un comportement très très hyperactif. Après avoir vu un reportage sur l'hyperactivité à la télévision, j'ai alors pensé qu'il était hyperactif. J'ai cherché des informations sur ce sujet et me suis inscrite à un groupe de discussion sur ce sujet sur internet.
Les mois ont passé et le comportement de notre fils se dégradait sérieusement : progressivement il ne communiquait plus, n'utilisait plus correctement le langage, avait un comportement incohérent et de plus en plus hyperactif. Il se mettait en colère pour tout et ne supportait plus les autres enfants. Nous avons alors commencé à consulter un autre médecin que notre pédiatre et un psychologue. Qui n'ont pas su quoi nous répondre. Les seules pistes avancées étant notre incompétence à savoir élever notre enfant.
Puis notre fils est entré en maternelle. Nous avons continué à consulter d'autres médecins et d'autres psychologues. A chaque fois les hypothèses avancées portaient sur la façon dont nous éduquions notre fils. Les uns disant que s’il avait ces problèmes de comportement c’est que nous étions trop laxistes, les autres disant que nous consacrions plus de temps à notre travail qu’à notre enfant et que c’était sa façon de nous manifester son mécontentement afin d’attirer notre attention. Nous avons même entendu d’une psychologue que plus de fessées lui ferait certainement du bien. Au final, grâce aux informations données sur internet par les maman d’enfants hyperactifs nous avons obtenu un RV avec un pédopsychiatre de l’hôpital Robert Debré, à son cabinet privé. Ce dernier a tout de suite été alerté par le comportement inquiétant de Valentin et 15 jours plus tard Valentin passait un bilan complet au service de psychopathologie infantile de l’hôpital Robert Debré.
En parallèle, à l’école cela se passait très mal. Notre fils ne tenait pas en place, ne suivait pas les consignes, restait isolé, ne supportait pas les autres enfants et courait dans tous les sens. On nous a prié de le garder à la maison. J’ai dû interrompre mon travail. Après 1 semaine de bilan complet à l’hôpital, le résultat est tombé. On m’a annoncé que Valentin était autiste. Nous ne nous m’attendions pas du tout à ce diagnostic. Pour nous, un enfant autiste, c’était un enfant totalement mutique, qui se balance et vit sans sa bulle.
Ce qui a été le plus dur, c’est d’entendre cette phrase : « Ne faites plus de projet d’avenir pour votre enfant, il se sera certainement pas capable d’apprendre à lire et à écrire ».

J’ai eu ensuite une semaine encore avec l’équipe dans ce service qui m’a apporté des conseils sur ce que je devais mettre en place pour notre fils. Mais j’ai dû chercher moi-même les professionnels pour assurer le suivi. La seule chose qu’on m’avait dite était qui devait être suivi par une orthophoniste, des séances de psychomotricité et on m’a conseillé de prendre contact au plus vite avec une association de parents d’enfants autistes + les références d’un livre à lire : « L’autisme de la compréhension à l’intervention » de Théo Peeters. C’est ce qui nous a permis de partir sur de bonnes bases.
Pendant les mois qui ont suivi, j’ai consacré tout mon temps à chercher de l’information sur Internet auprès des parents dans la même situation afin de bénéficier de leur expérience, rencontrer des associations, assister à des groupes de paroles de parents, lire des livres (il y en avait peu à l’époque), assister à des formations, des conférences, des colloques et éduquer notre fils au quotidien. J’avais du totalement abandonner mon travail. Dès l’annonce du mot autisme, notre fils était totalement rejeté de l’école. J’ai dû alors mener des longues batailles avec l’Education Nationale pour le faire à nouveau retourner à l’école, deux heures par jour, puis 1 an après à mi-temps et obtenir l’aide d’une AVS. 3 années de maternelle cauchemardesques avec des enseignantes peu coopératives et des réunions avec l’inspection académique très houleuses dont le seul but était d’empêcher notre fils de rester à l’école et de nous forcer à le faire suivre par le CMPP. L’inspecteur de circonscription m’a dit lors d’une réunion « mais pourquoi vous obstinez vous à vouloir le maintenir à l’école ? Votre fils ne saura jamais ni lire, ni écrire, il n’en sera pas capable. Il faut qu’il entre à temps plein dans un hôpital de jour, c’est là qu’est sa place. Discours appuyé par la psychologue scolaire qui ajoutait que je devais essayer le packing sur mon fils, une méthode formidable qui donnait disait- elle d’excellents résultats.
A cette époque j’ai eu plusieurs rendez-vous avec un hôpital de jour et l’équipe du CMPP de notre quartier. Ces rendez-vous étranges méritent plusieurs pages de récits à eux seuls et m’ont conforté dans mon choix de ne pas faire suivre mon fils dans ce type d’établissements où je n’ai entendu que des discours psychanalytiques et culpabilisateurs de la part des professionnels.
Mois après mois j’ai mis en place des interventions avec une équipe de professionnels très compétentes autour notre fils, tous formés aux méthodes éducatives spécifiques à l’autisme (Teacch, Pecs, ABA). Un emploi du temps bien rempli, orthophonie 3 fois par semaine, psychomotricité, interventions à domicile d’une éducatrice formée à l’autisme, programme sur mesure réalisé par une psychologue formée aux approches éducative, accueil à l’école quelques heures par semaine avec l’aide d’une AVS et dans une halte garderie spécialisée dans l’accueil d’enfants handicapés.
Pendant 3 ans, 100 % de  mon temps a été consacré à l’éducation spécifique de notre fils, aux batailles avec les administrations pour faire appliquer nos droits et ceux de notre fils, aux dossiers à remplir, aux formations à suivre pour être au top des compétences en autisme afin de faire progresser notre fils au mieux.
En fin de maternelle, ses progrès étaient importants mais ne lui permettait pas de suivre sereinement une scolarité en CP. Nous souhaitions qu’il intègre une clis pour enfants TED. Faute de place sur Paris où nous habitions nous avons alors déménagé en province où une CLIS TED avait une place libre. Il y  a suivi une scolarité à temps plein pendant 3 ans puis a ensuite réintégré un cursus normal à temps plein du CP jusqu’en CM2 et maintenant au collège avec suivi par un Sessad TED et une AVS.
Le petit garçon à qui on avait prédit qu’il ne saurait jamais ni lire ni écrire est en classe de 5e au collège.
Cela fait 10 ans que mon mari et moi sommes plongés dans l’univers de l’autisme. Pendant ces 10 ans je me suis impliquée à fond dans l’éducation de notre fils mais aussi dans les associations de parents afin d’aider d’autres familles. Les années passent et je constate au travers des témoignages des parents que je rencontre que les problèmes restent les mêmes. Les parents ont toujours autant de mal à obtenir un diagnostic tôt, à trouver des professionnels compétents pour suivre leur enfant, à le scolariser sans conflit, à obtenir une AVS, à obtenir des aides financières des MDPH. Ils retrouvent toujours sur leur chemin des psychiatres ou des psychologues incompétents formés aux approches psychanalytiques et non aux approches éducatives qui font perdre à leur enfant de précieuses années dans des thérapies qui ne mènent nulle part et ne font pas progresser leur enfant. 
Tout cela me met très en colère. Je suis scandalisée que la France soit toujours aussi en retard sur la prise en charge des personnes autistes, enfants et adultes. Rien n’est fait en France pour que les adultes autistes trouvent leur place dans la société et soit correctement encadrés. Je suis scandalisée que les psychiatres français imposent encore dans tous les grands services hospitaliers, CMPP, hôpitaux de jour, CAMPS, formation des étudiants etc… ces théories psychanalytiques d’un autre âge et qui ne donnent aucun résultats sur les personnes atteintes d’autisme. Il est temps que ce massacre cesse en France.

Réaction du professeur Van Rillaer à la description du Professeur Delion

Le Pr Delion : un autre visage que celui décrit dans "Le Monde"


Réaction du professeur Van Rillaer à la description du Professeur Delion faite par Catherine Vincent dans le journal "Le Monde" le 31 Mars dans l'article : "L'enveloppe qui déchire"

 
Chère Catherine Vincent,


J’ai lu avec attention votre article sur le docteur Delion, que vous décrivez comme un homme qui a l’esprit d’ouverture, aujourd’hui calomnié, disqualifié.


J’aimerais rappeler que « calomnier et disqualifier » est exactement ce que Mr Delion a fait à l’égard de Michel Onfray, dans l’opuscule publié par E. Roudinesco sur le livre qu’Onfray.
Voici ses propos dans le texte qu'il intitule « Le coup de pied de l’âne », avec mes commentaires


Delion intitule son texte, très justement, « Le coup de pied de l’âne » .


Son coup de pied à Onfray est du pur style asinien.


Delion est un psychiatre freudien. A le croire, sans Freud et quelques psychiatres freudiens français (Daumézon, Bonnafé, Oury), la psychiatrie serait restée ce qu’elle était au XIXe siècle.


Psychanalyste freudocentré et chauvin, Delion ferait bien de lire l’ouvrage d’Ellenberger,"Histoire de la découverte de l'inconscient" , ou l’Histoire de la psychiatrie de Franz Alexander (un freudien !) et Sheldon Selesnick pour apprendre que des psychiatres non freudiens ont œuvré à l’humanisation des asiles bien avant les freudiens qu’il cite. Parmi beaucoup d’autres : Johann Reil en Allemagne et Auguste Forel en Suisse.


A la rigueur, qu’il consulte un livre qui se trouve assurément dans sa bibliothèque : le best seller de Mme Roudinesco, "Pourquoi la psychanalyse ? " où il lira page 47 : « La psychiatrie dynamique réinventa un modèle psychothérapeutique en donnant la parole à l'homme malade comme le faisait Hippolyte Bernheim à Nancy et plus tard Eugen Bleuler à Zurich.»


Delion ne dit pas un mot sur le fait que le côté carcéral de la vie asilaire a très sensiblement diminué grâce à la découverte des neuroleptiques dans les années 1950. C’est que lui-même est le promoteur d’une méthode qui devrait permettre de s’en passer : le « packing », une camisole de force new look, qui fait songer à des pratiques barbares des siècles passés !


Sa méthode s’applique aux enfants autistes. Elle consiste à emmailloter l’enfant jusqu’au cou dans un cocon de contention,mouillé et glacé (au moins 10° en dessous de la température du corps), pendant 45 minutes. Quand la température de la peau a chuté de 36 à 33 degrés, l'enfant est progressivement réchauffé. Ainsi, un enfant agité se trouve maté. Le procédé se renouvelle jusqu’à 7 fois par semaine.


  • Pour une présentation de la technique, voir
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1270


  • Pour le reportage de L’Express, voir
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/autisme-le-traitement-qui-choque_768175.html


  • Pour une évaluation par des spécialistes de l’autisme, voir :
http://aspergeraide.com/phpBB2/viewtopic.php?t=945
http://anae-revue.over-blog.com/article-autisme-position-du-pr-bernadette-roge-sur-le-packing-46243298.html






Le packingeur affirme qu’« Onfray menace de favoriser le retour de la psychiatriesécuritaire » (p. 83, sic). Attribuer un tel pouvoir à une psychobiographie écrite par un philosophe, cela s’appelle « délire de persécution ».


Incapable de prouver qu’une affirmation d’Onfray est fausse, Delion se contente d’affirmer qu’Onfray, en critiquant Freud, a commis « une faute morale » (sic, p. 84). Il déclare que cette faute est d’autant plus grave qu’Onfray n’a pas mentionné« que les livres de Freud ont été brûlés par les nazis ». Il termine en écrivant que, par cet oubli, Onfray a pris le risque « d’être assimilé aux désinformateurs les plus vils » (p. 84).


Delion a fait comme tous les auteurs de Haine n°2 : il a critiqué le livre d’Onfray sans l’avoir ouvert. S’il l’avait lu, il aurait constaté ceci à la page 547 :


« Le 10 mai 1933, un immense autodafé est organisé dans lequel on brûle des livres de gauche, de socio-démocrates, de démocrates, de marxistes et de juifs. Parmi beaucoup de grands esprits de la littérature, de la philosophie, de la pensée, de la science, de la psychanalyse, on y trouve Einstein et Freud. Mais le nazisme, s’il condamne ces hommes parce qu’ils sont juifs, ne condamne ni la théorie physique de la relativité ni la doctrine freudienne de la psychanalyse. »


L’important pour Delion est d’insinuer qu’Onfray est, selon la désormais célèbre expression roudinescienne, un «antisémite masqué ».


Pour son coup de pied à Onfray, l’âne manque cruellement de lectures et d’imagination.






Avec l'expression de mes sentiments les meilleurs,
Jacques Van Rillaer
Professeur émérite de psychologie
Université de Louvain (Louvain-la-Neuve)
& Facultés universitaires St-Louis (Bruxelles)

Ce que m'inspire la dernière déclaration de Marcel Rufo dans une interview du magazine Déclic :

Ce que m'inspire la dernière  déclaration de Marcel Rufo dans une interview du magazine Déclic :
http://www.magazine-declic.com/Marcel-Rufo-entretien-tiens-bon-980976.html

Marcel Rufo  dit : « Je ne fais plus de diagnostic ... C’est tout le problème du diagnostic et du pronostic, des outils utilisés à tort si cela aboutit à figer les individus dans un avenir tout tracé. »        
Je trouve cette déclaration grave et affligeante qui laisse supposer qu'il n'est pas bon de poser des diagnostics pour mettre un nom sur une maladie ou un handicap.  

Mettre un nom sur un problème de santé n'est pas figer un individu dans un avenir tout tracé, c'est au contraire lui donner la possibilité d'intervenir pour se faire soigner et se faire aider.

Dans le cadre de l'autisme, un enfant autiste non diagnostiqué ne pourra pas bénéficier d'une éducation spécifique adaptée et ne pourra donc pas accéder à l'autonomie. Sans prises en charges adaptées, il restera sans langage adapté, sans possibilité de communiquer et ne pourra pas avoir accès aux apprentissages. Il continuera à avoir des comportement inadaptés car il ne comprendra pas son environnement.

S'il est diagnostiqué tôt, ses parents pourront mettre en place une programme éducatif spécifique à l'autisme et personnalisé. Les thérapies, Teacch, ABA, Pecs permettent de faire progresser les enfants autistes pour les amener vers l'autonomie, la communication, la sociabilisation et les apprentissages.

Poser un diagnostic c'est justement donner la possibilité de changer le destin d'une personne malade ou handicapée grâce aux prises en charge qui seront de ce fait mises en place.

Je n'arrive pas à comprendre qu'un pédopsychiatre aussi réputé puisse dire des choses aussi gravement fausses. C'est vraiment choquant !



Elysée 2012: le diagnostic des psys - Réponse


jeudi 19 avril 2012

Elysée 2012: le diagnostic des psys



Lettre envoyée à la Rédaction du Point le 16 avril 2012, faisant référence au dossier "Elysée 2012: le diagnostic des psys" publié le 5 avril 2012
Qu'est-ce qui a bien pu pousser le Point à infliger à ses lecteurs 20 pages de psychologie de comptoir sur les candidats à l'élection présidentielle? De détails indécents sur la vie privée des candidats en spéculations oiseuses sur leur enfance, leurs souffrances psychiques, leurs gestes ou leurs partenaires sexuels, les "psys" du Point ne nous épargnent aucun poncif, aucune interprétation alambiquée, aucune théorisation vaseuse.
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mercredi 11 avril 2012

Suivi du petit Naoki en thérapie ABA

Emission passée sur la TV locale Nantes 7 le 17 juin 2009. Suivi du petit Naoki en thérapie ABA.


7 FAMILLE DU 17 JUIN 2009 par NANTES7

Reportage au sein de l'école Futuroschool

Le 8 mars 2012, un rapport de la Haute Autorité de Santé dénonce la non-pertinence de l’approche psychanalytique dans le traitement de l’autisme. L'école Futuroschool propose une approche différente de prise en charge. Cette méthode éducative inspirée de la méthode ABA, analyse du comportement appliquée, qui consiste à ouvrir les enfants au monde ordinaire.


Autisme : l'école Futuroschool propose une... par BFMTV

Intervention de Catherine Milcent, colloque INSHEA, mai 2010


Scolarisation et savoir-faire spécifiques par INSHEA

Entretien avec le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la H.A.S. 8 mars 2012

Entretien avec le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la Haute autorité de santé, invité dans le Magazine de la santé du 8 mars 2012.


autisme_allo docteur_HAS par autisme_info31

Reportage sur Evan et ABA janvier 2010

Un reportage intérréssant sur France 2 qui date de 2010, sur le quotidien d'un petit garçon, Evan, suivi en thérapie ABA.


Journal Fr2 4/1/2010 [ABA ] par slacassagne

Les enfants autistes français en Belgique


Cellule de Crise autisme Belgique par slacassagne

lundi 9 avril 2012

Pourquoi l’hypothèse neurodéveloppementale s’impose pour l’autisme

Franck Ramus : Pourquoi l’hypothèse neurodéveloppementale s’impose pour l’autisme
Propos recueillis par Jean-François Marmion
Article publié le 04/04/2012
 
Comment expliquer l’autisme ? L’hypothèse la plus crédible aux yeux de la communauté scientifique internationale pointe diverses anomalies dans la structure et le fonctionnement du cerveau des personnes autistes. Mais de nombreuses zones d’ombre persistent. Explications de Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS, au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique de l’Ecole Normale Supérieure, qui réagit par ailleurs à la polémique sur la prise en charge psychanalytique de l’autisme.
 

Témoignage de Magali sur M6

Vidéo d'un reportage passé sur M6 le 2 avril avec le témoignage de Magali, jeune agrégée de physique. Il a fallu attendre la naissance de son enfant pour que son autisme à elle soit détecté, presque en même temps que celui de son fils...           

Voir la vidéo




Vidéo annonce du rapport de la HAS


Vidéo de l'annonce du rapport de la Haute Autorité de Santé concernant l'autisme au JT de France 3

L'autisme, à la cérémonie d'ouverture de la Bourse à Bruxelles

L'autisme à l'honneur à la cérémonie d'ouverture de la Bourse à Bruxelles le 2 avril 2012

Tribunes parlementaires européennes - avril 2012


Dans cette édition spéciale consacrée à l’autisme, Evelyne Friedel fait le point dix ans après la condamnation de la France par le Conseil de l’Europe. Evelyne Friedel, après avoir fait condamner la France de vant le Conseil de l’Europe, a été une des 3 membres fondateurs d’AFG pour apporter des solutions adaptées aux personnes autistes Françaises et encore aujourd’hui son action se pousuit en qualité de conseiller technique de l’AFG.

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Lire également :

Tribunes parlementaires européennes - avril 2012

Article d'Evelyne Friedel


Les partisans de la cause génétique marquent un point

Article paru dans le Figaro di 7/8 avril 2012




 











samedi 7 avril 2012

Light it Up Blue

Interview de Laurent Savard à propos de son spectacle Le Bal des Pompiers

Première vidéo d'autisme.tv, l'interview de Laurent Savard à propos de son spectacle Le Bal des Pompiers et de l'autisme en 2012.


Laurent Savard est humoriste. A l'affiche au théâtre Dejazet à Paris à partir du 2 Mai 2012, son spectacle "Le Bal des Pompiers", raconte sa vie avec Gabin, son fils autiste, né le jour du bal des pompiers.
Un spectacle chargé d'émotions qui ne réduit pas l'autisme au seul handicap. Il montre aussi les choses drôles et joyeuses qu'on peut vivre avec des enfants différents. Il passe au peigne fin des tranches de vies que beaucoup de parents ont vécues : chez le psy, le pédiatre, les amis, la famille.








Faisons une révolution médiatique !

Lassés des âneries que nous racontent les médias sur l'autisme, des demi-vérités ou tout simplement de la désinformation du grand public, un groupe de parents di web Autisme Infantile a pris la décision de créer la chaine TV de l'autisme : Autisme.tv

Une chaîne TV sur le web qui dit tout, en profondeur, même si ça dérange, pour que l’autisme puisse être connu de tous, clairement, précisément, avec puissance.

Longue vie à AITV !!






jeudi 5 avril 2012

Christophe André, thérapie les 3 vagues comportementalistes

Le psychiatre Christophe André est un spécialiste des thérapies comportementales. Au delà de la réflexion sur le passé, ces dernières s'attèlent aux obstacles du quotidien. Elles se déclinent en trois grands courants.

Pourquoi l’hypothèse neurodéveloppementale s’impose pour l’autisme

Propos de Franck Ramus recueillis par Jean-François Marmion
Article publié le 04/04/2012


Comment expliquer l’autisme ? L’hypothèse la plus crédible aux yeux de la communauté scientifique internationale pointe diverses anomalies dans la structure et le fonctionnement du cerveau des personnes autistes. Mais de nombreuses zones d’ombre persistent. Explications de Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS, au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique de l’Ecole Normale Supérieure, qui réagit par ailleurs à la polémique sur la prise en charge psychanalytique de l’autisme.

Que sait-on aujourd’hui de la structure et du fonctionnement du cerveau des personnes autistes ?

Des observations ont été faites à plusieurs niveaux de description. Le résultat le plus connu porte sur la croissance du cerveau : à la naissance, il est plutôt un peu plus petit que la moyenne, mais sa croissance est anormalement rapide. Vers deux ans, il est devenu plus gros que la moyenne. On ne connaît pas les mécanismes sous-jacents. Il y a plusieurs hypothèses : augmentation anormale du nombre de synapses ou de dendrites, défaut de l’élagage des synapses… Il est très difficile de les tester. Indépendamment du volume, on a repéré des propriétés microscopiques. Les études de dissection, basées sur des dons de cerveaux, montrent un cortège d’anomalies de différents ordres affectant de multiples régions, le cervelet notamment. Mais les cerveaux disséqués ainsi sont peu nombreux, les données sont donc limitées. Ce qui plus abordable, quoique avec une résolution bien moindre, c’est l’imagerie cérébrale, à la fois anatomique et fonctionnelle. Elle montre que selon les régions il y a plus ou moins de matière grise que chez les personnes témoins, et que la connectivité, via la matière blanche, est atypique.

Lire tout l'article



La méthode ABA pour Samy - Pas à Pas Paris

mardi 3 avril 2012

Message du Secrétaire Général de l'ONU

L’Assemblée générale des Nations Unies, en proclamant le 2 avril Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, a contribué à galvaniser les efforts déployés par la communauté internationale pour faire mieux comprendre l’autisme. Cette année, cette journée sera observée au moyen de conférences, d’exposés, de projection de films, de spectacles musicaux, de vidéoconférences, d’installations artistiques et d’autres activités menées par la famille des Nations Unies et une myriade de partenaires.

Je me félicite de ce nombre grandissant de voix qui se font entendre à travers le monde pour appeler à l’action afin de permettre aux enfants et aux autres personnes atteints d’autisme de mener une vie épanouie et constructive. Ce n’est pas un rêve lointain, mais un objectif réel que l’on peut atteindre en encourageant des perceptions positives de l’autisme ainsi qu’une meilleure compréhension par les sociétés de ce défi croissant.

J’ai vu ce que des personnes dévouées qui œuvrent sans répit pour atteindre cet objectif peuvent accomplir. L’an passé, l’ONU a accueilli un concert rock donné par Rudely Interrupted, dont les membres sont des handicapés, certains étant atteints de troubles du spectre autistique. Le public, gagné par leurs chansons expressives, les a ovationnés. Par la joie qui se dégageait de leur prestation sur scène, ils ont montré combien les handicapés peuvent offrir au monde.

Les paroles du chanteur du groupe, Rory Burnside, étaient particulièrement vivifiantes. « Le conseil », a-t-il dit, « que je donne aux enfants qui sont touchés par un handicap c’est de ne pas baisser les bras à cause de celui-ci, d’y puiser leur force, au lieu de la considérer comme une déficience. Un feu rouge peut conduire à toute une série de feux verts, avec quelques feux oranges ici et là. Et les feux rouges sont juste un test, en quelque sorte. Il y a en fait plus de feux verts et oranges. »
En cette journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, faisons nôtre cet esprit et partageons-le, intensifions les efforts déployés dans le monde pour faire en sorte que les enfants et les personnes atteints d’autisme puissent partout bénéficier de l’environnement favorable dont ils ont besoin pour réaliser pleinement leur potentiel et apporter leur contribution à la société.




lundi 2 avril 2012

Monica Zilbovicius, invitée prestigieuse du congrès d'APACA




Référence mondiale dans le domaine des troubles du développement de l'enfant, cette chercheuse sera l'invitée d'honneur du congrès sur l'autisme de ce mardi à l'Espace Malraux.

Monica Zilbovicius est directrice de recherche à l'Inserm, responsable en imagerie cérébrale dans les troubles du développement de l'enfant. Elle est psychiatre-neurobiologiste à l'hôpital Necker, une référence mondiale. Elle sera présente ce mardi à l'Espace Malraux pour le congrès organisé par Autisme PACA présidé par Jean-Marc Bonifay. Elle a accepté bien volontiers l'invitation de l'association, d'autant plus qu'elle en est la marraine: "je ne connaissais pas Jean-Marc, cela s'est fait au feeling, j'apprécie l'action qu'il mène". Et en ce mardi, l'Espace Malraux est déjà complet, avec plus de 600 inscrits, du jamais vu dans la région.

Outre sa présence exceptionnelle, elle va aussi soutenir Autisme Paca dans son projet novateur de développer une "Futuroschool" à Six-Fours; Il s'agit d'un systéme éducatif plus à l'écoute des différences et des compétences des enfants avec une approche innovante, imaginé par Vaincre l'Autisme. Il ne s'agira pas d'une substitution à l'école mais au contraire de donner aux enfants les bases pour qu'ils bénéficient d'une scolarisation en milieu ordinaire. La structure pourra accueillir 12 enfants autistes de 2 à 20 ans, et Jean-Marc Bonifay espère qu'elle verra le jour d'ici deux ans sur la commune.

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Présentation réalisée par la Fédération québécoise de l'autisme pour la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

Autisme : portrait de Valentin, atteint du syndrome d'Asperger

Vincent Gerhards, président du collectif autisme et Aurélie Camm, responsable de la communication de "Ensemble pour l'autisme sur LCI

Nos enfants sont formidables !

Journée mondiale de l'autisme : nos enfants sont exceptionnels !




Bonjour à tous,


Aujourd'hui 2 avril 2012 nos enfants autistes sont les héros du jour. C'est la Journée Mondiale de l'autisme et j'en profite pour rappeler à tous qu'un enfant sur 88 naissances est atteint de trouble du spectre autistique (TSA).

Ce rapport publié le 29 mars par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) met en avant l’augmentation de la prévalence de ces TSA de 23% en 2 ans avec une fréquence 5 fois plus élevée chez les garçons que les filles.


Nos enfants sont formidables, ce sont des champions du quotidien qui se dépassent chaque jour, à chaque instant. Bravo à eux et à leurs parents !

dimanche 1 avril 2012

Pont Henri IV à Châtellerault illuminé en bleu



Pont Henri IV à Châtellerault illuminé en bleu dans la nuit du 1 au 2 avril  2012  à l'occasion de la Journée mondiale de l'autisme.

http://www.autismegrandecause2012.fr

AUTISME: Les Etats-Unis prennent la mesure de l'ampleur de ces troubles





Centers for Disease Control and Prevention

Cette nouvelle étude estime que 1 enfant sur 88 aux États-Unis est atteint de trouble du spectre autistique (TSA). Ce rapport publié le 29 mars par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) met en avant l’augmentation de la prévalence de ces TSA de 23% en 2 ans avec une fréquence 5 fois plus élevée chez les garçons que les filles. Une constatation qui appelle une accélération de la recherche américaine sur les TSA.

Ce bilan est basé sur les données recueillies en 2008 à partir de 14 communautés américaines auprès d’un échantillon représentatif d’enfants âgés de 8 ans.